La ferme urbaine est née d’une volonté municipale initiée en 2016 avec l’aide du Groupement des agriculteurs bio (GAB) d’Ile-de-France pour améliorer la qualité des produits proposés dans les restaurants scolaires et sensibiliser les enfants et les habitants aux enjeux liés à l’alimentation et au développement durable.
La culture des terres a démarré fin 2017. Sur une superficie de 2,6 hectares, la ville cultive une parcelle de 5 000 m2 dont 550 m2 sous serre afin d’améliorer le rendement et tenir les productions à l’écart des caprices de la météo.
Dès les débuts, la commune s’est entourée des services et conseils du Centre de formation pour la promotion agricole (CFPPA) de Brie-Comte-Robert (77) qui l’accompagne dans les plans de culture, la préparation de la terre, la formation des agents municipaux et la conversion de la parcelle au bio.
L’Agglomération Grand Paris Sud accompagne la ville en se chargeant de l’ingénierie et des études (sols, gestion de l’eau) et en finançant certains aménagements (hangar, forage,…). L’association locale « Les jardins familiaux » participe à la demande de la ville à des opérations ponctuelles de plantations ou de récolte.
Les plantations sont réalisées depuis le début par les jardiniers municipaux avec les conseils et l’appui de professionnels. Depuis, la Ville a même recruté un maraîcher puis une maraîchère. La production est modeste mais variée : courges,potimarrons, tomates, poivrons, aubergines,concombres, pommes de terre, laitues, herbes aromatiques… La certification bio a été obtenue en 2021.
Les légumes récoltés sont préparés par les cuisiniers municipaux avant d’être servis aux 1650 élèves déjeunant à la restauration le midi ainsi qu’aux 50 seniors recourant au portage des repas à domicile, le tout approuvé par la diététicienne nutritionniste qui participe à l’élaboration des repas moisséens.
Les enfants des centres de loisirs et des écoles sont associés chaque année aux plantations, un projet pédagogique et éducatif auxquelles toutes les écoles de la ville adhèrent. Les habitants ne sont pas en reste. Si les productions sont destinées à alimenter la cuisine centrale, la ville ouvre chaque année son site au public, à l’occasion d’une cueillette champêtre qui mobilise plus d’une centaine d’habitants, où chacun repart avec son panier de courges et de potimarrons.